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Jean-Michel Sady 2017 Alliance Ecosophique

Jean-Michel Sady 2017 Alliance Ecosophique

Démocratie participative , Citoyenneté, Ecologie, Politique sociale Autonomie de la région Normandie Jean-Michel Sady


Jean-Michel Sady valide et amplifie les propositions de la croix-rouge contre la pauvreté des jeunes 18-25 ans

Publié par jean.michel.sady sur 31 Mai 2017, 22:00pm

Jean-Michel Sady valide et amplifie les propositions de la croix-rouge contre la pauvreté des jeunes 18-25 ans

Une société qui ne soutient pas sa jeunesse est une société en perdition, où la complémentarité intergénérationnelle disparait peu à peu; c'est la raison pour laquelle je soutiens depuis toujours les propositions suivantes   en faveur du pouvoir d'achat et du bien-être des 18-25 ans.

-Gratuité des transports urbains.

-Pass bus,  train, auberge de jeunesse, gratuit dans toute l'Europe, 15 jours par an.

-Aide totale aux frais de scolarité.

-Aide totale au logement.

-Aide alimentaire de qualité.

-Revenu universel jeune équivalent aux minimas sociaux : Assorti cependant d'une obligation d'intégration sociale par les études, l'apprentissage, le travail à temps partiel, le volontariat civique, la formation professionnelle, l'aide aux personnes agées, l'aide au devoir dans les écoles, l'engagement environnemental ou bien humanitaire.

-Gratuité totale des soins et des consultations en soutien psychologique

 

 

Jean-Michel Sady

Président du MSEA

Candidat Caen Ouest législatives 2017

 

La Croix-Rouge française, présidée par Jean-Jacques ELEDJAM, a présenté la deuxième édition de son « Pacte Santé », véritable baromètre des besoins et perspectives en matière de santé publique.

Principal acteur de la solidarité en France, la Croix-Rouge française entend ainsi peser dans le débat public et être une véritable force de propositions dans ses domaines d’expertise.

Au contact quotidien d’une jeunesse confrontée à de multiples risques, elle dresse un état des lieux parfois alarmant de la santé globale des jeunes en France et porte plusieurs propositions fortes pour répondre à l’urgence de certaines situations.

La Croix-Rouge française défend une vision globale de la santé, au-delà des aspects purement sanitaires. Elle passe au crible, chiffres à l’appui, les différents maux rencontrés par certains jeunes en France : taux de pauvreté, exclusion, mobilité,  insertion professionnelle, fracture numérique, décrochage scolaire, addictions, troubles de l’alimentation etc.
Pour chacun de ces maux, la Croix-Rouge française, à travers l’action de ses 18 000 salariés et 59 000 bénévoles, apporte des solutions et porte des dispositifs innovants détaillés dans le Pacté Santé.

  • Comment en effet accepter en 2017 qu’1 enfant sur 5 vive dans une situation d’intégration sociale précaire ?

  • Comment accepter en 2017 que près de 55% de jeunes aient dû renoncer à des soins, faute de ressources financières suffisantes pour 48% d’entre eux ?

  • Comment accepter que plus de 13 000 étudiants parisiens se privent de 4 à 6 repas par semaine faute de pouvoir se les payer ?

  • Alors que le chômage des jeunes est en hausse constante, comment accepter qu’un jeune sur 3 vivant en milieu rural n’ait pu se rendre à un entretien d’embauche faute de moyens de transport ?

  • Comment accepter enfin que la part des bénéficiaires de moins de 25 ans de la distribution alimentaire Croix-Rouge soit passée de 11,9% en 2015 à 13,05% en 2016 ?

Pour Jean-Jacques ELEDJAM, il n’y a pas une jeunesse mais des jeunes, et les actions à mener doivent être aussi diverses et complémentaires que possible.

Défendant une vision inclusive de l’aide sociale et de l’engagement bénévole, il invite les pouvoirs publics et notamment Agnès BUZYN, nouvelle ministre des Solidarités et de la Santé, à se saisir des propositions développées dans le Pacte pour la santé globale des jeunes, telles que :

  • l’accès aux minimas sociaux à partir de 16 ans,

  • le déploiement des Maisons des adolescents et des Espaces santé jeunes sur l’ensemble du territoire,

  • la hausse des financements destinés aux actions éducatives de promotion de la santé,

  • la mise en œuvre  effective de sanctions à l’encontre des professionnels de santé refusant de prodiguer des soins aux jeunes vulnérables,

  • l’intégration d’un volet « santé » dans le cadre du service civique.

  • Depuis la création du RMI en 1988 par Michel Rocard, supplanté par le RSA de Martin Hirsch en 2009, la question de l’éligibilité des jeunes de 18 à 25 ans à un revenu minimum est un débat récurrent, qui connaît peu d’avancées. Mais voilà que dans une tribune consacrée aux minima sociaux publiée sur sa page Facebook, Manuel Valls propose d’explorer «de nouvelles pistes» : fusionner «la dizaine de minima sociaux existants» et les remplacer par une «allocation unique, ouverte à tous, à partir de 18 ans». Sans mise en œuvre précise annoncée. A l’évidence, la réflexion du Premier ministre vise à faire de ce sujet un thème de la campagne présidentielle. Par ce biais, il remet également au centre des débats la question de la pauvreté, qui touche 8,7 millions de Français. Une manière de renvoyer dans ses cordes la droite, dont l’essentiel du propos consiste à stigmatiser et à caricaturer les bénéficiaires des minima sociaux sans présenter de propositions pour lutter contre la misère.

    S’agissant de la jeunesse, il y a pourtant urgence. Leur difficulté d’accès au marché du travail, le caractère précaire des emplois occupés, trouvent toute leur traduction dans les statistiques. Selon l’Insee, 18,6 % des 18-29 ans vivaient sous le seuil de pauvreté (60 % du revenu médian, soit pour une personne seule moins de 1000 euros par mois) en 2013. Un pourcentage nettement plus élevé que parmi les autres tranches d’âge : 13 % de pauvres chez les 30-49 ans et 9,5 % chez les 50 ans et plus. Si l’on prend comme référence le seuil de pauvreté à 50 % du revenu médian (ce seuil était de 833 euros en 2013), l’observation est la même : le nombre de jeunes pauvres âgés de 18 ans à 29 ans a augmenté de 420 000 entre 2002 et 2012, beaucoup plus que dans le reste de la population.

    Sur le terrain, depuis plusieurs années, les associations de lutte contre l’exclusion témoignent d’un accroissement de jeunes adultes fréquentant les centres d’accueil d’urgence. Parmi eux, les moins 25 ans vivent dans un dénuement total : la seule aide concrète dont ils bénéficient est l’hébergement. Pour le reste, leur vie dépend exclusivement des subsides des associations caritatives. Les adversaires d’un RSA pour les 18-25 ans justifient leur refus par le risque d’une démotivation des jeunes à chercher un emploi, autrement dit de s’habituer à vivre des minima sociaux. Réponse des associations de lutte contre la pauvreté : il ne peut y avoir de retour à l’emploi si un jeune ne dispose pas d’un minimum vital lui permettant de réfléchir à une formation ou de rechercher un emploi, dans une certaine sérénité matérielle. A charge pour l’Etat, disent ces associations, de conditionner le RSA jeunes à des démarches de formation et de recherche d’emploi, afin d’éviter d’éventuelles dérives. Le sujet est en tout cas plus complexe que les invectives sur «l’assistanat» de Laurent Wauquiez ou Nicolas Sarkozy.

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